Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2 <p>Revue multidisciplinaire qui publie des articles originaux de recherche et des revues de littérature dans les domaines de l'agriculture, de l'agronomie, de l'ingénierie rurale, de la topographie, de la foresterie, de l'horticulture, de l'alimentation, de la nutrition, de la zootechnie et des sciences vétérinaires (online-ISSN: 2550-4401, print-ISSN: 2028-991X). Indexée par <a href="https://doaj.org/toc/2550-4401?source=%7B%22query%22%3A%7B%22filtered%22%3A%7B%22filter%22%3A%7B%22bool%22%3A%7B%22must%22%3A%5B%7B%22terms%22%3A%7B%22index.issn.exact%22%3A%5B%222028-991X%22%2C%222550-4401%22%5D%7D%7D%5D%7D%7D%2C%22query%22%3A%7B%22match_all%22%3A%7B%7D%7D%7D%7D%2C%22size%22%3A100%2C%22sort%22%3A%5B%7B%22created_date%22%3A%7B%22order%22%3A%22desc%22%7D%7D%5D%2C%22_source%22%3A%7B%7D%7D">DOAJ</a>, <a href="https://scholar.google.com/citations?hl=fr&amp;user=RxRmEeIAAAAJ">Google Scholar</a>. <a href="https://doaj.org/toc/2550-4401?source=%7B%22query%22%3A%7B%22filtered%22%3A%7B%22filter%22%3A%7B%22bool%22%3A%7B%22must%22%3A%5B%7B%22terms%22%3A%7B%22index.issn.exact%22%3A%5B%222028-991X%22%2C%222550-4401%22%5D%7D%7D%5D%7D%7D%2C%22query%22%3A%7B%22match_all%22%3A%7B%7D%7D%7D%7D%2C%22size%22%3A100%2C%22sort%22%3A%5B%7B%22created_date%22%3A%7B%22order%22%3A%22desc%22%7D%7D%5D%2C%22_source%22%3A%7B%7D%7D">Articles DOAJ</a>, <a href="https://reseau-mirabel.info/revue/5308/Revue-marocaine-des-sciences-agronomiques-et-veterinaires">Mirabelle</a>, <a href="https://portal.issn.org/resource/issn/2550-4401">ROAD</a>, <a href="https://www.worldcat.org/title/revue-marocaine-des-sciences-agronomiques-et-veterinaires/oclc/882795093">WorldCat</a></p> <p>&nbsp;</p> fr-CA <p><a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/" rel="license"><img style="border-width: 0;" src="https://i.creativecommons.org/l/by-nc-sa/4.0/88x31.png" alt="Licence Creative Commons"></a><br>Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires est mis à disposition selon les termes de la <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/" rel="license">licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International</a>.<br>Fondé(e) sur une œuvre à <a href="/index.php/Actes_IAVH2/manager/setup/www.agrimaroc.org" rel="dct:source">www.agrimaroc.org</a>.<br>Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à <a href="/index.php/Actes_IAVH2/manager/setup/www.agrimaroc.org" rel="cc:morePermissions">www.agrimaroc.org</a>.</p> a.bamouh@agrimaroc.org (Ahmed BAMOUH) support_technique@agrimaroc.org (Support technique) ven, 10 mai 2024 00:00:00 +0200 OJS 3.1.1.0 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss 60 Effet du stress salin sur la germination et la croissance de cinq variétés de sorgho (Sorghum bicolor) en milieu semi-contrôlé https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1503 <p>La salinisation des sols est un processus important de dégradation des sols qui ne cesse de prendre de l’ampleur avec un effet dépressif sur la croissance et le rendement des cultures. Le présent travail vise à étudier l’effet du stress salin sur la germination et la croissance de cinq variétés de sorgho du Sénégal. L’expérimentation a été réalisée au laboratoire de physiologie végétale de l’Université Ovidius de Constanta (Roumanie). Pour l’étude de l’effet sur la germination, les graines ont été mises à germer dans des boîtes de Pétri contenant des concentrations croissantes en sel (NaCl) allant de 0 g/L à 30 g/L. Pour l’évaluation de l’effet sur la croissance, le semis a été effectué dans des sachets plastiques et le stress salin a été appliqué sur les plantules de sorgho au stade quatre feuilles correspondant au 15-20e jour après germination. L’étude a montré que le sel a un effet dépressif sur le taux de germination et de la croissance biologique du sorgho. Cependant, cet effet varie en fonction de l’intensité du stress et de la variété en question. L’évaluation du taux de germination, de la hauteur et de la production en biomasse a montré que les variétés homologuées Nganda et Faourou et la variétés traditionnelles Mbayéri mbodéri se sont montrées les plus tolérantes au stress salin alors que les variétés F2-20 et Mbayéri baléri sont les plus sensibles au stress salin. Cette étude a aussi montré que la limite physiologique de germination du sorgho se situe à 15 g/L de NaCl tandis que celle de la croissance est de 7,5 g/L.</p> <p><strong>Mots-clés:</strong> Sorgho, stress salin, germination, croissance, NaCl, Sénégal</p> Samba Laha KA, Marius SKOLKA, Dan Razvan POPOVICIU ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1503 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Évaluation de la qualité des semences de coton sur la base des tests préliminaires au laboratoire de trois sites de multiplication dans le bassin cotonnier du Sénégal https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1505 <p>Les semences de coton constituent un important facteur de production dont la maîtrise conditionne le rendement de la culture. Son approvisionnement dans ce cadre est caractérisé par un système de production de qualité, revêt une importance stratégique et constitue un préalable indispensable à toute action d'amélioration des rendements de la filière cotonnière sénégalaise. A chaque cycle de multiplication, des risques de contaminations peuvent entraîner la baisse de la qualité d’où l’objectif de mettre en place des mécanismes de tests préliminaires permettant d’évaluer la variabilité des différents paramètres afin de caractériser le comportement de chaque lot de semences issue des zones de multiplication. L’expérimentation a été réalisée entre 2018, 2019 et 2020 sur les semences multipliées dans les sites de Kédougou, Linkering et Pakour. Les résultats de cette étude ont montré des différences significatives sur la qualité des semences en fonction des sites et des années de production. La forte corrélation entre les différents paramètres de qualité montre la pertinence de l’évaluation du seed index, le pourcentage de graines immatures et le taux de graine en amandes parasitées pour une bonne appréciation sur le choix de la qualité des semences vêtues destinées à l’unité de délintage. Les semences issues de la zone de Kédougou ont donné les meilleurs résultats sur chacun des paramètres par rapport à celles de Linkering et de Pakour, nonobstant un niveau de parasitisme important (près de 15%) constaté en fin de campagne qui a fait chuter le taux de germination à 80% suite à un triage inadéquat de la table densimétrique causé par un seed index très élevé entre 2018 et 2019. L’évolution du taux de germination de la semence de Linkering et Pakour à 85% montre l’impact positif du délintage sur la qualité de la semence et du bon triage adéquat de la table quand le seed index est faible. La récolte précoce du coton graine, la fertilisation, le suivi de l’itinéraire technique, les traitements insecticides appliqués entre l’éclatement des capsules et la récolte ainsi que la maîtrise du réglage de la table permettront de mieux gérer la qualité des semences de coton au Sénégal.</p> <p><strong>Mots clés:</strong> Semence, coton, délintage, table densimétrique, seed index, parasitisme, Sénégal</p> Babacar NIANG, Latyr DIOUF, Abdou TRAORÉ, Mokho SARR, Assane DIOP, Moustapha GUEYE ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1505 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Perceptions et stratégies d’adaptations des maraichers aux perturbations climatiques dans la ville de Kisangani, RD Congo https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1492 <p>Cette étude a pour objectif global d’identifier les différentes stratégies d’adaptation des maraichers de la ville de Kisangani face aux changements climatiques. Nous avons analysé les perceptions des maraichers sur les effets des changements climatiques, répertorié les spéculations légumières cultivées dans la ville ainsi que relevé les raisons qui motivent les maraichers à les cultiver. Les enquêtes ont été effectuées dans la ville de Kisangani et les résultats de cette étude montrent que les maraichers ont perçu les effets du changement climatique au cours de ces cinq dernières années tels qu’une forte intensité de pluie (88,3%); un léger prolongement de la saison de pluie (8,3%) et autres effets selon 3,3% des enquêtés. Les résultats de cette étude ont aussi montré que les stratégies mises en œuvre par les maraichers pour faire face aux changements climatiques sont&nbsp;entre autres la modification des pratiques culturales (45%); l’introduction des nouvelles spéculations (40%); le changement des variétés (5%); l’association des cultures (6,7%) et autres (3,3%). Les spéculations légumières les plus cultivées sont la ciboulette (40%); l’amarante (33,3%); le céleri (21.7%) et la tomate (5%). Enfin, les raisons qui poussent les maraichers à pratiquer ces spéculations sont notamment la génération de profit après-vente (48,3%); le cycle court des cultures (21,7%); le rendement élevé (5%) et le faible besoin de la culture en main d’œuvre et produits phytosanitaires (3.3%), et autres (10%).</p> <p><strong>Mots clés</strong>: Perturbation climatique, perception, stratégies d’adaptation, maraichers, Kisangani</p> Francis KEMPAY OSINKIA, Gaston ENAMBUMBI BALUMISA, Jonas NGOY ILUNGA NIMUK, Merveille KAMARA BAHWERE ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1492 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Diversité taxonomique des légumes traditionnels africains consommés dans l’arrondissement d’Idigny au Bénin https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1498 <p>Les légumes traditionnels africains représentent des aliments de base pour de nombreux ménages en Afrique. Au Bénin, diverses espèces de légumes traditionnels africains sont appréciés par les populations locales. L’étude vise à inventorier et identifier les espèces de légumes traditionnels africains consommées et reconnues dans l’arrondissement d’Idigny. La méthodologie adoptée était basée sur la revue de littérature et les travaux de terrain à travers des entretiens individuels et des observations directes ainsi que le traitement des données à l’issue de la collecte. Un questionnaire a été administré de façon individuelle à 108 personnes sélectionnées de façon aléatoire. Les résultats obtenus ont montré que l’arrondissement possède une diversité remarquable de 21 espèces de légumes traditionnels africains, qui appartiennent à 18 genres et 14 familles avec dominance des Amaranthaceae, Asteraceae et des Solanaceae. L’analyse floristique des données souligne la dominance des espèces herbacées (66,7%), des Thérophytes (42,9%) et des Nanophanérophytes (23,8%). Les espèces à large distribution dominent (52,4%) contre 47,6% pour les espèces qui sont limitées uniquement à l’Afrique. Pour la distribution géographique, les espèces Pantropicales (38,1%) prédominent, suivies des Afrotropicales (19,0%), des Guinéo-congolaises (19,0%) et des Paléotropicales (14,3%). Les espèces Afro-malgache et Soudano-guinéennes sont les moins représentées avec un taux respectif de 4,76%. Ces résultats montrent que l’arrondissement d’Idigny possède une richesse spécifique de légumes feuilles traditionnels africains alimentaires, mais sous la pression des actions anthropiques et des changements climatiques. Des stratégies de gestion intégrée visant leur conservation et promotion s’avèrent indispensables.</p> <p><strong>Mots-clés</strong>: Légume traditionnel, gestion intégrée, phytogéographique, Idigny, Bénin</p> Séraphin MOUZOUN, Makpondéou MAKPONSÈ, Laurent G. HOUESSOU, Gyslain HOUNTO, Toussaint O. LOUGBEGNON, Odoun-Ayo F. AMOUSSOU ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1498 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Variation du poids vif et relation avec les mensurations corporelles chez les bovins N'dama et Goudali élevés en ranching au Gabon https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1491 <p>Le taurin N’dama et le zébu Goudali ont été introduits et sont élevés au Gabon depuis plusieurs décennies, mais leur évolution pondérale et morphologique dans l’environnement de ce pays d’Afrique équatoriale n’est pas documentée. L’influence du sexe et de la saison sur leur poids vif (PV) puis les relations entre leur PV et quelques mensurations corporelles ont été déterminées au ranch Nyanga au sud-ouest du Gabon. Avant un an d’âge, le sexe n’influence pas le PV chez ces deux races. Après un an d’âge, les mâles entiers des deux races sont plus lourds que les femelles. Les mâles castrés sont plus lourds que les mâles entiers, seulement à un et deux ans d’âge et chez le N’dama. La saison sèche n’a d’effet négatif sur le PV que sur les jeunes N’dama de moins d’un an d’âge. Le PV du N’dama est fortement corrélé avec le périmètre thoracique (PT) (r=0,93), puis la longueur scapulo-ischiale (LSI) (r=0,88) et la hauteur au garrot (HG) (r=0,82), alors que celui du Goudali est plutôt corrélé avec la LSI (r=0,85), puis la HG (r=0,83) et le PT (r=0,82). Ces résultats montrent une adaptation de ces races à l’environnement équatorial du ranch Nyanga au Gabon.</p> <p><strong>Mots clés&nbsp;:</strong> Bovins indigènes, N'dama, Goudali, Gabon méridional, Performances</p> Koomlan Yélindo Kadjinou Brice ADJAHOUTONON, Gaël Darren MAGANGA, Serge Egide Paulin MENSAH, Gui-Lov DIBANGANGA, Mathurin Aristide KD2 BOULINGUI, Gbènakpon Luc Hippolyte DOSSA ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1491 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Étude ethnobotanique, phytochimique et pharmaco-biologique des plantes utilisées en médecine traditionnelle pour la prise en charge de la Drépanocytose à Kinshasa, RD Congo https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1458 <p>Le but du présent travail a été d’identifier les plantes médicinales utilisées par les parents des sujets drépanocytaires pour la prise en charge de la maladie et d’évaluer l'activité anti-drépanocytaire et anti-inflammatoire des plantes les plus citées (<em>Ipomoea batatas</em> et <em>Persea americana</em>). Une enquête par la technique d’échantillonnage en boule de neige a été réalisée auprès 30 parents (25 à 89 ans d’âge). L’enquête ethno-botanique a permis de répertorier 30 espèces distribuées dans 30 genres et 25 familles botaniques. Les familles les plus représentées étaient les Fabaceae, les Acanthaceae et les Buseraceae. La florule recensée est constitué de cinq formes de vie principales notamment les arbres, les arbustes, les sous-arbustes les lianes et les herbes vivaces. Les arbres (10 espèces) et les arbustes (9 espèces) étaient dominants suivis respectivement des herbes vivaces (7 espèces); des lianes (3 espèces) et les sous-arbustes (1 espèce). Les analyses phyto-chimiques ont révélé que les feuilles de<em> Ipomoea batatas</em> contiennent de saponines, de polyphénols, de anthocyanes, de flavonoïdes, de quinones liées, de leucoanthocyanes, de tanins, de alcaloïdes et de stéroïdes. Par contre, les feuilles de <em>Persea americana</em> contiennent de saponines, des anthocyanes, de flavonoïdes, de quinones liées, de leucoanthocyanes, de tanins et de stéroïdes. Les extraits bruts hydro-alcooliques de deux plantes ont montré une activité anti-falcémiante <em>in vitro</em>. A la dose de 89,3 µg/mL, ces extraits sont plus actifs que le Diclofénac sodique (39,7 %). En outre, l’extrait aqueux est plus actif que l’extrait organique. <em>Persea americana</em> (84,3% vs 78,0 %) est plus actif en milieu aqueux tandis que <em>Ipomoea batatas</em> (58,3 % vs 52,0 %) est plus actif en milieu organique. Les feuilles de<em> I. batatas</em> sont douées des propriétés anti-drépanocytaires <em>in vitro</em>. La concentration minimale de normalisation (CMN), c’est-à-dire la plus faible concentration pour laquelle le taux de normalisation est maximal, a été évaluée à 30 µg/mL.</p> <p><strong>Mots clés:</strong> Drépanocytose, Inflammation, Médecine Traditionnelle, <em>Ipomoea batatas, Persea americana</em></p> Colette Ashande MASENGO, Jean-Paul Koto-Te-Nyiwa NGBOLUA, Julia D NKIANA, Monizi MAWUNNU, Pius Tshimankinda MPIANA, Jean-Chrysostome Virima MUDOGO ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1458 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Biomasse aérienne et stockage de carbone de dix essences végétales dominantes du massif forestier de Kikungu, RD Congo https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1489 <p>L'étude menée dans le massif forestier de Kikungu a porté sur dix essences végétales: <em>Anisophyllea polyneura</em> Floret, <em>Alstonia boonei</em> De Wild., <em>Brachystegia laurentii</em> (De Wild.) Louis, <em>Celtis tessmannii</em> Rendle, <em>Distemonanthus benthamianus</em> Baill., <em>Homalium longistylum</em> Mast., <em>Petersianthus macrocarpus</em> (Beauv.) Liben, <em>Pycnanthus angolensis</em> (Welw.) Warb., <em>Tridemostemon omphalocarpoides</em> Engl. et <em>Trilepisium madagascariense</em> Lam. ex Poir. Le choix de ces espèces a été guidé par leurs dimensions et leur fréquence au sein de la phytocénose étudiée. Cette recherche a permis de déterminer la biomasse aérienne (litière, brindilles, fleurs et fruits) produite, ainsi que d'estimer la quantité de carbone stockée dans cette litière, les écorces de racines et les tiges de quatre individus parmi ces essences. Les résultats ont été regroupés en trois classes de biomasse aérienne. Ainsi, les valeurs de biomasse aérienne obtenues sont de 32,7 t/ha pour les essences avec un diamètre à hauteur de poitrine (dbh) situé entre 26,7 et 39,8 cm, de 39,0 t/ha pour la classe de dbh oscillant entre 55,7 et 89,2 cm, et de 36,5 t/ha pour les émergents (dbh ? 92,6 cm). La valeur totale du carbone séquestré par les quatre individus sélectionnés pour la litière, les écorces de racine et les tiges est de 4,76 t/ha. Le dbh moyen de ces essences est de 19,5 cm. La hauteur des arbres étudiés varie de 15 à 45 mètres. Sur le plan pratique, ces résultats peuvent guider les efforts de conservation et de gestion durable de la forêt dans le but de maintenir un stockage efficace de carbone. Ils peuvent également être utilisés pour évaluer les impacts des activités humaines telles que l'exploitation forestière ou le changement climatique sur la quantité de carbone stockée dans la forêt. Sur le plan scientifique, ces résultats enrichissent la connaissance sur la dynamique des écosystèmes forestiers, notamment en ce qui concerne la production de biomasse aérienne et le stockage de carbone, ce qui peut contribuer à l'amélioration des modèles de prédiction des changements climatiques et à la formulation de politiques de conservation plus efficaces.</p> <p><strong>Mots clés:</strong> Séquestration carbone, Biomasse aérienne, massif forestier de Kikungu, essences végétales, dimensions des arbres</p> Bonaventure MASENS, Cyrille BRIKI, Godé YAYA, Santos KAVUMBU, Jean-Paul Koto-Te-Nyiwa NGBOLUA ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1489 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Étude comparative du pré-grossissement de Heterobranchus bidorsalis et Clarias gariepinus soumis au même régime alimentaire en captivité https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1495 <p>Conduite du 31 Août au 08 Novembre 2022, cette expérimentation vise à comparer les performances de croissance des alevins de deux espèces de poisson chat, <em>Heterobranchus bidorsalis</em> et<em> Clarias gariepinus</em>. Les alevins des deux espèces ont été élevés séparément pendant 70 jours dans deux bacs hors sol de 6 m<sup>3</sup> chacun et installés sous un hangar avec une densité de mise en charge de 20 individus. Les poissons ont été nourris deux fois par jour (9 h et 16 h) avec l’aliment skretting de 2,2 mm de diamètre à raison de 7% de la biomasse de leur poids corporel pendant les deux premières semaines. Cette ration a été réajustée toutes les deux semaines en fonction de la croissance en poids des poissons, de même que l’aliment et la taille des granulés. En effet, après les deux premières semaines, les aliments topffeds 4,4 mm et blue crown 6 mm ont été utilisés. Après 70 jours d’élevage, les résultats montrent que le poids moyen le plus élevé (321,5 g) a été obtenu chez les individus de <em>Clarias gariepinus, </em>de même que le meilleur indice de conversion alimentaire (1,42). Concernant la relation poids-longueurs chez les deux espèces, les résultats indiquent une allométrie positive avec un coefficient de corrélation r²&gt;0,50. Il ressort de cette expérimentation que <em>Clarias gariepinus </em>présente les meilleures performances zootechniques que <em>Heterobranchus bidorsalis </em>en phase de pré-grossissement.</p> <p><strong>Mots clés: </strong>Alevins<strong>, </strong>Skretting<strong>, </strong><em>Heterobranchus bidorsalis</em>, <em>Clarias gariepinus, </em>performances zootechniques</p> Assane Anabi TOUDJANI, Abdoul Salim OUMAROU MOUNKAILA, Youssoufa ISSIAKA ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1495 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Profil biosécuritaire des élevages piscicoles en zone forestière à pluviométrie bimodale du Cameroun https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1506 <p>Les pathologies figurent parmi les facteurs de perte de production dans les élevages piscicoles d’où la nécessité de l’observance des mesures de biosécurité. L’objectif de la présente étude était d’évaluer la pratique biosécuritaire et les déterminants socio-démographiques et technico-économiques dans les élevages piscicoles de la région du Centre-Cameroun afin de contribuer à l’amélioration de leur productivité. Ainsi, 50 fermes ont été identifiées et auditées de mars à avril 2022 moyennant la méthode “boule de neige”, l’interview face-à-face des pisciculteurs à l’aide d’un questionnaire semi-structuré et l’observation directe. Les résultats ont globalement montré des taux d’observance (TO) et d’adoption (TA) respectifs de 41,0 %. Aucun élevage n’a enregistré un TO &gt; 75%. L’âge des pisciculteurs, le niveau d’étude, la formation en pisciculture, le coût et les contraintes liées à la pratique de biosécurité ont significativement affecté les taux d’observance. La composante gestion des mouvements (68,7%) a été significativement la plus observée suivie de l’isolement (48,6%) et l’assainissement (31,3%). La régression linéaire multivariée a été forte, positive et significative entre le taux d’observance, l’objectif de l’élevage et le lieu de formation. En revanche, elle a été faible, négative et significative entre le taux d’observance et le statut sanitaire des poissons. Les parties prenantes du secteur aquacole doivent davantage s’impliquer dans la biosécurité afin d’optimiser la productivité des élevages. La présente étude est un prérequis au processus de certification sanitaire des entreprises aquacoles ainsi que de l’assurance qualité de leurs produits.</p> <p><strong>Mots clés:</strong> Biosécurité, audit, fermes piscicoles, pathologies, productivité</p> Georges FONKWA, Amidou KPOUMIE NSANGOU, Judith Georgette MAKOMBU, Ulrich William MEKOUADJA, Franck Junior KAMETIEU DJAMOU, Joseph TCHOUMBOUE ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1506 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200 Analyse du potentiel productif et déterminants de l’efficacité technique des productrices de chou dans la ville de Korhogo en Côte d’Ivoire https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1499 <p>Cette étude évalue la capacité de production et les déterminants de l’efficacité technique des productrices du chou dans la commune de Korhogo. Pour y parvenir, un modèle de frontière stochastique de production a été spécifié afin d’estimer les scores d’efficacité des exploitantes et de dégager les facteurs explicatifs de l’inefficacité technique des productrices. Au regard des résultats, il ressort que l’écart entre la production observée et celle potentielle est en partie dû à l’inefficacité. En outre, selon cette étude, l’augmentation de la superficie entraîne un accroissement des temps de travaux d’entretien et par ricochet la diminution de la productivité. Néanmoins, l’application de l’engrais impacte significativement et positivement la productivité des agricultrices au seuil de 10%. La main d’œuvre a également un effet positif et significatif au seuil de 5%. Toutefois, le niveau d’efficacité technique moyen est faible sur l’ensemble des sites étudiés, même si quelques fortes performances sont signalées dans certaines localités. Par ailleurs, certaines variables socio-démographiques sont susceptibles d’influencer positivement ces scores d’efficacité. Il s’agit des variables «appartenance à une organisation paysanne», «formation agricole» et «nombre d’année d’expérience».</p> <p><strong>Mots clés: </strong>Chou, efficacité technique, frontière stochastique, Côte d’Ivoire</p> Paul-Alfred Kouakou KOUAKOU ##submission.copyrightStatement## https://agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/1499 sam, 15 jun 2024 00:00:00 +0200