Résumé

La contribution des mécanismes immunologiques dans la genèse de la maladie de Parkinson est très controversée. Des injections chroniques unilatérales dans le noyau caudé (1 injection par semaine pendant 5 semaines) de l’anticorps anti-idiotypique de la dopamine conjuguée (AIDA) ou de l’halopéridol semblent induire, une semaine après la dernière injection, une hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques révélée par l’injection de faibles doses d’apomorphine. Cette hypersensibilité se traduit par un comportement de rotation controlatérale au site d’injection.