Application de la méthode d'évaluation contingente à l'arganier marocain: Cas du Parc National Souss Massa (PNSM)
Résumé
L’un des principaux défis de la filière arganier est de réussir le pari d’une approche de développement durable en protégeant l’Arganeraie. Le Parc National Souss Massa peut avoir un rôle important à cet égard, à travers la promotion de l’écotourisme visant la protection et la préservation du patrimoine Arganier. Dans ce contexte, cette étude vise à estimer le consentement à payer pour visiter le Parc, dans l’optique que leur paiement sera dédié à la protection de l’arganeraie. En appliquant la méthode d’évaluation contingente, les résultats montrent que la population enquêtée dans la province de Tiznit et en ligne sont prêts à payer pour bénéficier des services du circuit proposé. En effet, selon le modèle Logit, les résultats de cette enquête donnent une valeur moyenne de CAP allant de 37 598 Dhs comme estimation au niveau de la province de Tiznit à 76 985 Dhs comme estimation web. Par contre, selon le modèle Probit cette estimation varie entre 55 129 Dhs et 85 034 Dhs. En supposant un nombre de visites allant d’un scénario pessimiste de 100 000 visiteurs à un scénario plus optimiste de 300 000 visiteurs, les autorités publiques peuvent percevoir entre 3,8 Mdhs à 26,8 Mdhs/ an en établissant ce consentement à payer comme un droit d’entrée au parc. Sur la base de l’enquête réalisée au niveau de la province, la modélisation Tobit a permis d’évaluer les facteurs déterminants de consentement à payer. Le facteur âge a un impact négatif sur le consentement à payer, alors que les revenus, la distance du parc et la fibre écologique ont eu des effets positifs. Par contre, l’enquête web a permis d’identifier des variables significatifs différents tels que la nationalité, l’état matrimonial, le niveau d’éducation, la taille du ménage, le revenu et la connaissance du parc.
Mot clés : Arganier, Argane, Evaluation contingente, Consentement à payer, Parc national Souss Massa
INTRODUCTION
L’arganier est un arbre endémique du sud-ouest Marocain pouvant vivre jusqu’à 200 ans. C’est un arbre très résistant à la sécheresse et à la chaleur. L’aire géographique de l’arganeraie couvre environ 820 000 Ha et s’étend tout en long du littoral atlantique à partir d’Essaouira, couvrant ainsi la vallée de Souss-Massa-Draa où elle représente 71 % des surfaces forestières.
Cet arbre épineux est parfaitement adapté à l’aridité. Grâce à son puissant système racinaire, il maintient les sols en entretenant leur fertilité et en les protégeant de la désertification. Le bois d’arganier sert à la construction et ses feuilles servent à l’alimentation des chameaux mais aussi des chèvres qui n’hésitent pas à monter à la cime de l’arbre pour y brouter les jeunes pousses. L’affiache, son fruit, est de couleur jaune lorsqu’il est mûr et mesure environ 3 cm. Il cache à l’intérieur d’une coque très dure utilisée comme combustible, des amandons (2 à 3 environ) dont est extraite l’huile d’argane. Aujourd’hui, l’huile d’argane est mondialement connue mais elle reste rare et chère. Ce qui suscite, d’ailleurs, l’intérêt croissant de nombreux acteurs sur la filière argane.
Malheureusement, l’arganier est une espèce menacée. En plus de son usage pastoral, il est défriché pour l’agriculture et on récupère son bois pour le chauffage. En moins d’un siècle, plus du tiers de la forêt a disparu et sa densité moyenne est passée de 100 à 30 arbres/ha.
En 1999, l’UNESCO a reconnu et classé l’arganier comme patrimoine forestier mondial de l’humanité. Cet écosystème endémique est, de plus en plus, confronté à plusieurs contraintes dont la sécheresse accentuée par les changements climatiques. Cependant, son impact socio-économique est important et son potentiel de développement est énorme.
L’un des principaux défis de l’arganeraie est de s’inscrire dans une approche durable visant à développer les produits de l’arganier tout en protégeant sa forêt. Les parcs nationaux, comme le Parc National Souss Massa (PNSM), peuvent jouer un rôle important dans la création d’activités écotouristiques, commerciales ou culturelles dans l’objectif de préserver l’écosystème et le patrimoine de l’arganeraie.
A ce titre, cette étude vise à examiner le comportement des consommateurs relatif à l’activité d’écotourisme dans le PNSM, en estimant leur consentement à payer (CAP) pour visiter ledit parc et, pour se faire, contribuer à la préservation de l’arganeraie.
Cette étude a été réalisée avec l’aide du programme SATREPS en partenariat entre l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II – Rabat/Maroc et le Laboratoire de recherche ARENA de l’université de Tsukuba - Japon.
MATÉRIELS ET MÉTHODES
Présentation de la zone d’étude: le circuit touristique du PNSM (Parc National de Sous Massa)
Créé en 1991, le PNSM est situé sur la côte atlantique du Maroc, entre Agadir et Tiznit et présente un intérêt biologique et écologique très important. Il s’étend sur une bande côtière de 65 km de long et 5 km de largeur. Le PNSM relève administrativement de la préfecture d’Inezgane Ait Melloul, province de Chtouka-Ait Baha et de la province de Tiznit, s’étendant ainsi sur sept communes.
Les ressources financière du PNSM proviennent exclusivement du budget de l’état et sont très limitées. L’équipe du parc est composée d’environ 20 personnes relevant du Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (Laurent, 2011).
Selon Arnegger, (2014), le PNSM a enregistré 303 026 visiteurs au cours des années 2007-2008. Ainsi, il convient de noter que le PNSM est l’un des parcs les plus fréquentés au Maroc.
Description de l’enquête
Deux enquêtes ont été réalisées lors de cette étude. D’abord, une enquête administrée au niveau de la province de Tiznit entre avril et mai 2016 sur un échantillon composé de 300 personnes. Ensuite, une enquête via le web touchant 337 personnes visant les visiteurs et touristes potentiels de la province fut réalisée en complément aux résultats de l’étude réalisée sur le terrain.
Le scénario présente le cadre de l’évaluation du site, en tenant compte de la situation actuelle des services offerts et de la projection future des projets écotouristiques à mettre en place. En ce qui concerne le mode de révélation, le CAP est obtenu en combinant la méthode de référendum et la carte d’achat. La collecte des données par questionnaire dure, en moyenne, entre 10 à 12 minutes et fait ressortir 3 types d’informations : données socio-économiques des enquêtés, informations sur leurs comportements de visite (attitude) et informations sur la révélation du CAP.
La carte de paiement est le mécanisme choisi de l’expression du CAP afin d’aider les interrogés à formuler leurs choix. En effet, il est demandé à l’enquêté d’exprimer son CAP à partir d’un tableau comprenant plusieurs valeurs indicatives, allant de la valeur nulle jusqu’à 200 Dhs (MAD). L’enquêté peut choisir une autre valeur entre les valeurs proposées ou supérieures à celles-ci.
RÉSULTATS ET DISCUSSION
Au niveau de Tiznit
L’étude réalisée au niveau de la province de Tiznit a fait ressortir que 276 personnes (soit 92% de l’échantillon global) ont exprimé un avis favorable par rapport au scénario proposé à savoir: développer un circuit touristique afin de financer l’effort de protection de l’arganeraie du parc. Cependant, les 8 % des enquêtés qui ne sont pas prêts à payer évoquent les raisons suivantes : leurs moyens financiers sont insuffisants, le circuit doit être gratuit, l’état du parc ne doit pas être modifié, ou finalement qu’ils ne se sentent pas concernés. Par ailleurs, la distribution des enquêtés selon la disposition à payer (Oui/Non) a montré que 84% des personnes ont répondu par ‘Oui’ à la question « Êtes-vous prêt à payer pour faire le circuit ? » et 16 % par ‘Non’.
Seules les personnes ayant répondu « Le circuit doit être gratuit » ont été retenues lors de l’estimation du CAP moyen. Les autres réponses ont été considérées comme contestataires et éliminées du traitement économétrique. En effet, le nombre total d’enquêtés retenus dans le cadre de cette étude est de 271 soit 90 % de l’échantillon total. Ils sont répartis entre 19 CAP nuls et 252 CAP positif.
Au niveau web
Comme mentionné, il a été jugé opportun de vérifier et comparer le CAP obtenu au niveau de la province de Tiznit avec celui des données web afin de mieux rapprocher l’échantillon de visiteurs potentiels du parc et de mieux cadrer cette estimation. Ainsi, les répondants à cette dernière enquête sont constitués des visiteurs et touristes potentiels de la province et par conséquent du PNSM.
L’enquête web a touché 337 personnes, originaires principalement des pays européens et les grandes régions du Maroc comme Rabat et Casablanca. Seul 334 réponses seront retenues dans le cadre de cette étude après élimination des réponses de contestation.
Trois modèles économétriques ont été utilisés à savoir le modèle Logit de Hanemann, Probit et Tobit. Premièrement, il faut estimer la valeur moyenne de la disposition à payer en utilisant le modèle de Hanemann (1994) et celui de la modélisation Probit. Cette valeur reflète le montant maximum moyen à payer pour réaliser le circuit proposé au sein du Parc. Ensuite, il faut identifier les facteurs déterminant la disposition à payer par le modèle Tobit avec les variables indépendantes citées précédemment. Deux logiciels de traitement de données sont utilisés dans le cadre de cette étude: SPSS et STATA.
Modélisation LOGIT HANEMANN
Dans un modèle de choix binaire, nous cherchons à modéliser une alternative (yi = 0 ou 1) et donc à estimer la probabilité Pi associée à l’événement (yi = 1) (Bourbonnais, 2015). S’appuyant sur la théorie de maximisation de l’utilité aléatoire, le modèle de Hanemann, (1994) permet de mesurer le bien-être, par la moyenne ou la médiane, à partir de données de choix dichotomique selon l’expression suivante:
DAPi = f(CAP) + εi
Au niveau de la province de Tiznit
Suite au traitement des données sur SPSS, le modèle s’écrit comme suit:
DAPi = 0.92515 - 0.3349 x CAPi
En effet, l’adoption des coefficients de ce modèle LOGIT permet de calculer le CAP moyen de 37 598 Dhs et un CAP médian de 27 626 Dhs.
Au niveau web
Cependant le traitement des données web a permis d’écrire le modèle comme suit:
DAPi = 2.965 - 0.039 x CAPi
L’adoption des coefficients de ce modèle LOGIT permet de calculer le CAP moyen de 76 985 Dhs et un CAP médian de 75 701 Dhs.
Modélisation PROBIT
Considérons les spécifications les plus courantes pour ce type de modèles (Probit), la valeur moyenne et médiane de la disposition à payer sont obtenues d’après la formule suivante:
Médiane (CAP)= - α/β
Moyenne ( CAP)= -ln(1+exp(α))/β
Où est le coefficient de la constante et le coefficient du CAP. Ce dernier correspond à l’unique variable indépendante dans le modèle du choix dichotomique.
Au niveau de la province de Tiznit
Sur le plan économique, les modèles s’écrivent:
DAPi = 0.42139 - 0.01679 x WTPi
Il en découle que les enquêtés de cette province sont prêts à payer pour la réalisation du projet proposé CAP moyen de 55 129 Dhs et un CAP médian de 25.09 Dhs.
Au niveau web
Concernant les données collectées sur le web, les modèles s’écrivent:
DAPi=1.657 - 0.022 x CAPi
Il en découle que les enquêtés, externes à la province et potentiels touristes, sont prêts à payer pour la réalisation du projet proposé un CAP moyen de 85 031 Dhs et un CAP médian de 76 929 Dhs.
Analyse des déterminants de la CAP par le modèle TOBIT
Les variables utilisées dans le questionnaire pouvant, éventuellement, expliquer le CAP des individus pour le circuit écotouristique sont: le sexe, l’âge, la situation matrimoniale, la catégorie socioprofessionnelle, le niveau d’éducation, le niveau du revenu, la taille du ménage, la connaissance du parc, la distance et la fibre écologique.
Le modèle Tobit, aussi appelés modèles de régression censurées s’écrit comme suit:
CAPi={0CAPi* si CAPi*>0
sinon
Au niveau de la province de Tiznit
Suite aux résultats obtenus par le logiciel STATA, l’influence de la variable âge est négative sur le CAP. Plus l’âge de l’enquêté est élevé, moins il est prêt à payer. Cependant, le revenu est un facteur positif du CAP vu que le consentement des personnes acceptant de payer augmente avec l’augmentation de leur niveau de revenu. Ce qui montre que l’aspect financier a un impact significatif sur la disposition à payer.
Aussi, la distance du parc est également importante. Plus l’interviewé est loin du parc, plus il est prêt à payer. Dans le même contexte, la variable « sensibilité écologique » a un impact notable sur le CAP ; les personnes engagées dans des initiatives environnementales sont prêts à payer plus.
Au niveau web
Concernant les données web, les variables significatives sont la nationalité, l’état civil, le niveau de scolarité, la taille du ménage, le revenu et la connaissance du parc.
La variable de nationalité est une variable déterminante pour le CAP, son coefficient est positif. On note que les personnes de pays étrangers sont plus disposées à payer que les Marocaines.
Concernant l’état matrimonial, il ressort que le fait d’être célibataire ou marié est plus incitant à payer qu’en étant divorcé (e) ou veuf (ve). Aussi, le niveau d’éducation a un impact déterminant sur le CAP avec un coefficient est positif ce qui signifie que plus le niveau d’étude est élevé, plus le CAP est important.
La taille du ménage est corrélée négativement au CAP. Par conséquent, on note que lorsque le nombre de personnes dans le ménage est important, leur CAP est plus faible. Tandis que le CAP suit la même évolution que le revenu. Plus le revenu est élevé, plus le CAP est élevé.
Enfin, la connaissance du parc amène à être plus disposés à payer. Elle a un impact positif et significatif sur le CAP des enquêtés.
Vers un modèle de Développement durable du Parc national de Sous Massa
Bien que l’objectif de cette étude soit d’estimer le consentement à payer par les visiteurs du PNSM en vue de contribuer à la protection et la préservation du patrimoine arganier du parc, il est opportun de donner quelques éléments de réflexions sur les aspects du développement durable du parc.
Concernant l’écosystème arganier, le modèle de durabilité forte semble plus intéressant pour le développement de l’arganeraie. L’environnement est un élément fondamental non substituable. Les sous-systèmes « société » et « économie » n’ont pas la même valeur que l’écosystème naturel ou environnemental.
La société prend appui sur cette base naturelle et l’économie est un moyen qui permet de satisfaire les besoins de cette société. Le « capital naturel » n’est dès lors pas substituable par un autre capital (matériel ou humain) et il est de ce fait indispensable de préserver les ressources naturelles.
Par conséquence, le scénario de développement du parc présenté aux enquêtés est basé fondamentalement sur la préservation et le développement de la ressource « arganier » en proposant un circuit touristique orienté vers la découverte de la faune et de la flore, des activités culinaires et d’autres aspects de valorisation des produits d’argane. Selon le scénario proposé, Les ressources financière dégagées seront investies totalement dans les activités de protection de l’arganeraie comme la lutte contre sa dégradation et l’amélioration de sa densité.
CONCLUSION
Selon le modèle Logit, les résultats de cette enquête donnent une valeur moyenne de CAP allant de 37 598 Dhs comme estimation au niveau de la province de Tiznit à 76 985 Dhs comme estimation web. Par contre, selon le modèle Probit cette estimation varie entre 55 129 Dhs et 85 031 Dhs.
En supposant que le PNSM reçoit un maximum de 300.000 visiteurs/an et 100.000 visiteurs/an au minimum, et en adoptant le CAP comme un droit d’entrée, les autorités publiques peuvent générer un revenu annuel compris entre 3.759.800 Dhs à 16.538.700 Dhs pour l’estimation basée sur les données collectées au niveau de la province et entre 8.973.343 Dhs et 26.784.143 Dhs à partir de l’estimation via le web.
Le modèle Tobit a permis d’évaluer les facteurs déterminants du CAP, en catégorisant les facteurs positifs et négatifs. Concernant les données collectées auprès des populations de la province de Tiznit, l’âge a eu une influence négative sur le CAP, alors que les revenus, la distance du parc et la « fibre écologique » ont des effets positifs. Par contre, les données web ont permis d’identifier d’autres variables significatives telles que la nationalité, l’état matrimonial, le niveau de scolarité, la taille du ménage, le revenu et la connaissance du parc.
Dans une perspective de développement durable du PNSM orienté vers la préservation de l’arganeraie, cette étude montre que les visiteurs sont prêts à payer pour le visiter et bénéficier des services du circuit proposé. Les résultats montrent également qu’indépendamment de la méthode utilisée pour estimer le CAP, le budget du PNSM pourrait augmenter considérablement, passant de 3,9 à environ 14 fois le budget actuel.
Cette amélioration de budget aura certainement des répercussions positives et contribuera significativement au développement durable du parc qui pourrait, par conséquent, disposer progressivement d’une certaine autonomie financière.
Du point de vue pratique, le parc pourrait collaborer avec l’HCEFLCD et l’ANDZOA pour élaborer un plan de protection et de conservation de la richesse faunique et floristique du parc, de développement durable des localités de la zone de couverture de l’arganeraie. Ceci pourrait se faire à travers des projets de protection de l’écosystème d’arganier alliant l’écotourisme, le bien être des populations et l’exploitation raisonnée de la ressource « arganier ». Cette relation Win-Win-Win est à développer au sein du parc et à généraliser sur tout le territoire de l’arganier si cette expérience pilote s’avère une réussite.
Enfin, faut-il préciser que si les efforts de gestion et de planification ne sont pas correctement conduits, l’écotourisme peut avoir des impacts dévastateurs sur la végétation, la faune, la flore et les communautés locales. En témoigne, la forêt tropicale entourant les chutes d’eau Victoria au Zimbabwe qui est irrémédiablement endommagée en raison de la foulée de milliers de visiteurs sur son sol.
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