Étude floristique et ethnobotanique des plantes utilisées en Basse Casamance (Sénégal): Cas de la commune de Mlomp

Auteurs-es

  • César BASSENE Université Gaston Berger de Saint Louis, Sénégal
  • Koulamouso Stéphane SAMBOU Université Gaston Berger de Saint Louis, Sénégal
  • André Amakobo DIATTA Virginia Polytechnic Institute & State University, Blacksburg, VA 24061, USA
  • Bienvenu SAMBOU Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta Diop, Sénégal

Résumé

Une étude floristique et ethnobotanique des plantes utilisées au sud du Sénégal a été réalisée en 2017 dans la commune de Mlomp. Cette étude a pour but d’établir la liste des plantes cultivées et forestières utilisées par les populations locales de la commune et de réunir les informations relatives aux types morphologiques, aux parties utilisées, ainsi que les usages qui en sont faits. Des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées auprès des populations à l’aide d’un guide d’entretien. Cette étude a permis de répertorier 98 espèces de plantes utilisées réunies dans 81 genres et 37 familles. Les Fabaceae, les Annonaceae, les Apocynaceae et les Malvaceae sont les familles les plus fréquentes. Il ressort également de ces résultats que 12 espèces sont les plus citées parmi lesquelles trois (Elaeis guineensis, Mangifera indica et Oryza spp.) présentent des fréquences de citation de 100%. Les arbres, les arbustes et les herbes constituent les types morphologiques les plus importants des espèces listées. Les fruits sont les parties les plus utilisées suivies des feuilles. Concernant les utilisations des plantes, l’alimentation humaine occupe la première place suivie des usages en médecines traditionnelles et en bois d’énergie.

Mots clés: Étude floristique, ethnobotanique, plantes utilisées, Basse Casamance, commune de Mlomp

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Publié-e

15-01-2020

Numéro

Rubrique

Production Végétale et Environnement