Pisciculture dans les étendues d’eau existantes: Techniques et espèces d’intérêt au Bénin

Auteurs-es

  • Edeya Orobiyi Rodrigue PELEBE Université de Parakou, Bénin
  • Ibrahim IMOROU TOKO Université de Parakou, Bénin
  • Issa Nahoua OUATTARA Université Félix Houphouet-Boigny, Côte d’Ivoire
  • Eloi Yatchégnon ATTAKPA Université de Parakou, Bénin
  • Elie Hounnon MONTCHOWUI Université Nationale d’Agriculture, Bénin

Résumé

Pour la pisciculture dans les étendues d’eau existantes, la présente synthèse bibliographique montre que les cages et les enclos, deux infrastructures différentes dans leur conception et existant en plusieurs types, sont les infrastructures utilisées dans plusieurs pays tels que la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Bénin. Aussi, plusieurs espèces notamment les tilapias (Oreochromis niloticus, Sarotherodon melanotheron et Coptodon guineensis) et les poissons-chats (Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis, Chrysichthys nigrodigitatus et Chrysichthys walkeri) y sont élevées. Au Bénin, O. niloticus et C. gariepinus, dont les caractéristiques biologiques et écologiques de pisciculture sont bien maîtrisées, constituent les deux principales espèces rencontrées dans les élevages. La quasi-totalité de la production en cages et en enclos du Bénin provient du département de l’Atlantique à travers le lac Toho-Todougba, qui héberge des installations privées à forte capacité de production de poisson contribuant à augmenter l’apport de l’aquaculture dans la production halieutique du pays. La valorisation des autres ressources aquatiques disponibles, à l’instar des nombreuses retenues d’eau pour la pisciculture en cages et enclos permettra au Bénin d'accroître sa capacité à nourrir la population. Toutefois, les inconvénients et impacts associés à ces pratiques doivent être suivis de prêt.
Mots clés: Cages, enclos, poissons, eaux continentales existantes

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Publié-e

16-12-2020

Numéro

Rubrique

Pêche et Halieutique