Résumé

Le Sénégal oriental est une région très riche de par sa flore, sa faune mais également de par son sous-sol qui renferme d’intéressants indices ou gisements d’or, d’uranium, de fer, de cuivre, de nickel, de lithium, de marbre, de molybdène et de chrome. Cette exploitation n’est toutefois pas sans conséquences car les activités extractives causent d’énormes préjudices notamment à l’environnement. La présente étude se fixe comme objectif d’établir la situation de référence de la flore ligneuse de la zone. Ainsi à partir d’un échantillonnage de type aléatoire stratifié et d’un maillage systématique, l’étude de la flore du site a été faite en utilisant la méthode de l’inventaire itinérant. La flore de la zone d’exploitation minière de la commune de Sabodala et ses environs est riche de 103 espèces distribuées dans 75 genres et 32 familles. Les Fabaceae, Combretaceae et Malvaceae sont les familles majoritaires de cette flore. Le genre Combretum est le plus riche avec 7 espèces. Le spectre biologique montre une prédominance des microphanérophytes et des mésophanérophytes. Les espèces de l’élément-base soudanien sont majoritaires avec 35,3 %, indiquant le caractère soudanien de la zone. Ces résultats sont très importants dans les processus de reconstitution de la flore de la zone.


Mots-clés: flore ligneuse, Goumbati-Kobokoto, savanes, zone soudanienne

INTRODUCTION

Le Sénégal oriental est une région très riche de par sa flore, sa faune mais également de par son sous-sol qui renferme d’intéressants indices ou gisements d’or, d’uranium, de fer, de cuivre, de nickel, de lithium, de marbre, de molybdène et de chrome (CSE, 2010). Ces ressources minières ont attisé la convoitise des grandes compagnies d’exploitation minière qui se sont lancées dans l’exploitation de ces ressources. Cette exploitation n’est toutefois pas sans conséquences car les activités extractives causent d’énormes préjudices notamment à l’environnement. Au Sénégal, l’exploitation minière contribue à la dégradation et à la perte de la biodiversité (République du Sénégal, 2014).

Située au sud-est du Sénégal, à 650 km de Dakar, Sabodala appartient à la ceinture de roches vertes de Mako, partie occidentale de la province aurifère du Birimien (Teranga Gold Operation, 2016). C’est le siège de la compagnie canadienne Sabodala Gold Operation au Sénégal, seule compagnie minière en phase d’exploitation de l’or dans cette zone. Ainsi au vue du niveau d’exploitation et des nouvelles licences accordées dans cette zone il est important de faire des études pour évaluer la situation de référence de la zone avant le début de l’exploitation.

L’objectif de cette étude est d’établir une situation de référence sur la diversité végétale de cette partie du Sénégal orientale fortement convoitée par les exploitants miniers.

MATERIEL ET METHODES

Zone d’étude

Sur le plan administratif, la zone d’étude est localisée dans la commune de Sabodala, l’arrondissement de Sabodala, le département de Saraya et la région de Kédougou (figure 1).

Elle est située à environ 15 km au Sud du camp de la SGO (Sabodala Gold Operation) près du village de Makhana. Elle est constituée d’une zone centrale qui est une zone d’exploitation minière avec une superficie d’environ 3 726 060 m² et de deux zones tampons de 500 m et de 1000 m autour de celle-ci.

Collecte des données

Les données floristiques ont été collectées du 03 au 13 avril 2019 dans la zone et dans les deux zones tampons. Pour ce faire, un maillage de 250 x 250 m de la zone du permis et des zones tampons a été établi avec le logiciel ArcGIS 10.5 (figure 2).

Un échantillonnage de type aléatoire stratifié a été établi avec comme critère de stratification le type de formation végétale. Trois types de formations végétales ont été dégagés grâce à la cartographie de la végétation du site (image Landsat 8 xxxx): la savane arborée, la savane arbustive et la forêt galerie. Pour avoir des populations homogènes, toutes les mailles chevauchant deux strates ont été éliminées (Sambou et al., 2008). Les taux de sondage de 1,17 %, 0,17 % et 0,40 % ont été adoptées respectivement pour la forêt galerie, pour la savane arborée et pour la savane arbustive. Ces taux de sondage ont été ajustées à la superficie, à la densité et à la diversité de chaque strate (Sambou et al., 2008). La stratification de l’échantillonnage permet d’adapter le taux de sondage à l’état de la végétation. Il peut être augmenté dans les zones à forte concentration de ligneux (ex. forêt galerie) et diminué lorsque la végétation est très éparse (ex. savane arbustive). Les centres des mailles à prospecter ont été ralliés à l’aide du GPS. La méthode d’inventaire itinérant a été utilisée (César et al. 2010). Elle consiste à parcourir la maille dans toutes les directions, en notant toutes les espèces de plantes rencontrées sur la fiche de relevé floristique.

Traitement

Identification des espèces

Les données floristiques ont été saisies puis traitées avec le logiciel Excel 2016. Les noms des taxons ont été actualisés à travers la base de données des plantes à fleurs d’Afrique (APD) des conservatoires et jardins botaniques de la ville de Genève (CJBG). L’identification des espèces a été faite grâce à des flores (Arbonnier, 2009; Berhaut, 1988, 1967; Hutchinson et al., 2014) et des échantillons d’herbier de l’Herbier DAKAR.

Analyse de la flore

La structure de la flore est déterminée à travers les spectres taxonomique, biologique et chorologique. Après élaboration de la liste floristique, le spectre taxonomique donne la distribution des espèces dans les différents rangs taxonomiques (genre, famille, classe etc.). La détermination du spectre taxonomique permet de définir le nombre d’espèces, le nombre de genres et le nombre de familles de la flore et d’identifier les taxons dominants pour chaque rang taxonomique.

Le spectre biologique exprime en pourcentage la répartition des espèces dans les différents types biologiques. Ces derniers représentent les différents modes d’adaptations des végétaux aux conditions défavorables. Les types biologiques de Raunkiaer (1934) adaptés à la zone intertropicale où la saison défavorable, l’hiver écologique, est matérialisée par la sécheresse (Lebrun, 1966; Trochain, 1966) ont été utilisés. On distingue les phanérophytes (P), les chaméphytes (Ch), les hémicryptophytes (He), les géophytes (Ge), les thérophytes (Th) et les parasites (Par). Les thérophytes, étant exclusivement constitués d’herbacées annuelles, ne sont pas pris en compte. Les phanérophytes, végétaux ligneux dont les bourgeons de rénovation sont situés à plus de 50 cm du sol, sont subdivisés en:

 mégaphanérophytes Mp: arbres de plus de 30 m de haut;

 mésophanérophytes mP arbres de 8 à 30 m de haut ;

 microphanérophytes mp: arbustes de 2 à 8 m ;

 nanophanérophytes np: arbustes de 50 cm à 2 m ;

 phanérophytes grimpants Pg : végétaux ligneux non autoportants, enracinés en permanence au sol (contrairement aux épiphytes et hémiépiphytes).

Pour le spectre chorologique, les informations sur la répartition géographique des espèces proviennent essentiellement de la bibliographie (Arbonnier, 2009; Berhaut, 1971-1988; Hutchinson et al., 2014; Thiombiano et al., 2012). Les types phytogéographiques utilisés sont ceux établis pour l’Afrique par White (1986):

 les espèces à large distribution, répandues dans plusieurs parties du monde: cosmopolites (Cos), pantropicales (Pan), paléotropicales (Pal), afro-américaines (AA);

 les espèces africaines à large distribution, répandues dans plusieurs régions phytogéographiques du continent: afro-tropicales (AT), afro-malgaches (AM), soudano-zambéziennes (SZ), plurirégionales africaines (PA), guinéo-congolaises (GC), soudano-guinéenne (SG);

 élément-base ou espèces soudaniennes qui regroupent essentiellement les espèces largement distribuées dans le centre régional d'endémisme soudanien (S).

RESULTATS

Spectre taxonomique

La flore ligneuse de la zone d’exploitation et des zones tampons est riche de 103 espèces ligneuses réparties dans 75 genres et 32 familles (Tableau 1 et 2). Ces espèces sont toutes des angiospermes.

Dans cette flore (figure 3), la famille des Fabaceae est la plus diversifiée avec 25 espèces (24,27 %) réparties dans 18 genres (24,00 %), soit environ le quart de la flore. D’autres familles, plus ou moins représentées dans la zone et constituées de Combretaceae (12 espèces/4 genres), Malvaceae (9 espèces/6 genres), Rubiaceae (8 espèces/6 genres), Anacardiaceae (7 espèces/5 genres), Moraceae (6 espèces/1 genre), Meliaceae (3 espèces/3 genres), Annonaceae (2 espèces/2 genres), Phyllanthaceae (2 espèces/2 genres) et Rhamnaceae (2 espèces/1 genre) totalisent 48,00 % des genres et 55,34 % des espèces. Les familles restantes, monospécifiques et monogénériques, représentent 28,00 % des genres et 20,39 % des espèces. Les genres les plus diversifiés sont Combretum avec 7 espèces, Ficus avec 6 espèces, Acacia et Grewia avec 4 espèces chacun.

Spectre biologique

Les phanérophytes composent la quasi-totalité de la flore (99,03 %) en plus des géophytes qui représentent 0,97 %. L’analyse au sein des phanérophytes (figure 4) montre une prépondérance des microphanérophytes (mp) et des mésophanérophytes (mP) qui représentent 90,20 % des phanérophytes. Les phanérophytes grimpants (Pg) constituent 6,86 % de cette flore devant les nanophanérophytes (np, 1,96 %) et les mégaphanérophytes (MP, 0,98 %) très faiblement représentés. Aucune plante parasite n’a été répertoriée dans le site.

Spectre chorologique

La répartition phytogéographique des espèces (figure 5) montre une dominance des espèces soudaniennes (S) qui représentent 36,27 % suivies des espèces soudano-zambéziennes (22,55 %) et des espèces afro-tropicales (19,61 %). Les espèces paléotropicales occupent 11,76 % de la flore. Les autres phytochories sont faiblement représentées, voire absentes de la flore.

DISCUSSION

Spectre taxonomique

La flore ligneuse inventoriée est riche de 103 espèces réparties dans 75 genres et 32 familles. Cette flore présente une composition similaire à celle obtenue par Madsen et al., (1996) dans le Parc National du Niokolo-Koba dans 9 placettes de 1 ha, avec 99 espèces ligneuses appartenant à 75 genres et 31 familles. Toutefois, dans la mare de Simenti, dans le même parc, Traoré (1997) a eu plus avec 106 espèces ligneuses réparties dans 85 genres et 34 familles.

Sept familles sur 32 font 70,87 % de la flore. Ce qui confirme l’assertion de Madsen et al., (1996) selon laquelle la végétation ligneuse en zone soudanienne est caractérisée en général par quelques familles de plantes prépondérantes. Parmi ces 7 familles, deux reviennent le plus souvent dans les travaux antérieurs sur la flore ligneuse en milieu soudanien : les Légumineuses (Caesalpiniaceae, Mimosaceae et Fabaceae réunis) et les Combrétacées. L’importance des Légumineuses en zone soudanienne est bien connue (Hejcmanovā-Nežerková and Hejcman, 2006; Madsen et al., 1996; Mbow et al., 2003; Sambou, 2004; Sambou et al., 2008). Par contre la prépondérance des Combrétacées dans les végétations de savanes xériques est souvent expliquée par la bonne capacité de dispersion de leur graine par le vent (Menaut, 1983 cité dans Madsen et al., 1996). Sambou (2004) a montré dans ce sens la prépondérance des Légumineuses et des Combrétacées dans la flore ligneuse de 6 forêts classées sénégalaises en zone soudanienne.

Les espèces des familles monospécifiques et monogénériques devraient être prises en compte dans les stratégies à mettre en place pour la conservation de la biodiversité, car étant les uniques représentants de leur famille respective dans cette zone du Sénégal oriental à forte exploitations minières.

Spectre biologique

Concernant le spectre des formes de vie des ligneux inventoriées, la prépondérance des microphanérophytes indique un milieu dominé par les arbustes. C’est une caractéristique d’une savane arbustive (Mbayngone, 2008). Les mésophanérophytes sont toutefois bien représentés dans la zone. En effet, la savane arbustive présente une plus vaste superficie que la savane arborée.

Les phanérophytes grimpants ne sont pas bien diversifiées dans ce milieu. Ils sont constitués majoritairement d’espèces ligneuses de la famille des Apocynaceae (Baissea multiflora, Landolphia heudelotii, Saba senegalensis, Strophanthus sarmentosus, Leptadenia lanceolata), d’une Vitacée ligneuse, Cissus populnea et d’une Combretacée lianescente, Combretum tomentosum.

Les nanophanérophytes (np) ne sont constituées que de deux espèces : Grewia cissoides (Malvaceae) et Gardenia sokotensis (Rubiaceae). Les mégaphanérophytes (0,99%) ne sont représentées que par une seule espèce : Afzelia africana. Cela est dû au fait que les mégaphanérophytes ne sont observés qu'en forêt dense (Vidal, 1966).

Mbow et al., (2003) affirmait que le principal couvert végétal du parc de Niokolokoba est la savane, qui varie en fonction de la densité et de la composition des arbres.

Les pourcentages du spectre biologique de Raunkiaer n’ont donc pas la signification écologique que l'auteur leur attribuait. Ces pourcentages expriment la diversité floristique des types biologiques à l'intérieur d'une végétation considérée (Emberger, 1966).

Spectre chorologique

Le Sénégal est un pays sahélien avec un climat tropical soudano-sahélien semi-aride (Gueye et al., 2018) qui imprime un certain type de flore et un certain type de végétation, différent d’un endroit à un autre suivant un gradient nord-sud imprimé par la pluviosité.

La grande variabilité spatiotemporelle de la pluviosité, associée à la modification de certains paramètres climatiques par des régimes vents particuliers est à l’origine de variation climatiques au sein du pays définissant ainsi des domaines climatiques bien localisés, chacun avec ses spécificités sur le plan floristique et physionomique.

La zone d’étude étant localisée dans le domaine soudanien, est caractérisée par une dominance des espèces soudaniennes et soudano-zambéziennes. Ce aussi dénote de la stabilité floristique de la végétation ligneuse, signe d’une bonne conservation de la phytodiversité originelle (Mbayngone et al., 2008).

Toutefois, il faut noter que les herbacées, beaucoup plus abondantes dans la zone, n’ont pas été prises en compte dans ce travail.

Les espèces à large distribution font 15,69 % de la flore (espèces pantropicales, paléotropicales, afro-américaines, afroasiatiques), soit moins du quart de la flore.

Aucune espèce guinéo-congolaise n’a pas été répertoriée montrant la spécificité de la flore de cette partie orientale du Sénégal qui mérite une gestion particulière face aux menaces de l’exploitation minière dans la zone qui si des stratégies de repeuplement après exploitation ne sont pas prises en compte risque de disparaitre.

CONCLUSION

La présente étude a été réalisée pour évaluer la diversité de la flore ligneuse de la zone d’exploitation minière de la commune de Sabodala. Les résultats de cette étude ont montré une diversité spécifique exceptionnelle dans la zone avec une flore ligneuse riche de 103 espèces réparties en 75 genres et 32 familles. Sur le plan biologique, les phanérophytes sont fortement dominant avec 99,03%. Dans ce groupe des phanérophytes, les microphanérophytes (mp) et les mésophanérophytes (mP) représentent 90,20% témoin d’un peuplement à tendance arbustif. Les phanérophytes grimpants (Pg) constituant 6,86% sont faiblement représentés. Aucune plante parasite n’a été répertoriée dans le site. Concernant la répartition phytogéographique des espèces, cette étude a montré que les espèces soudaniennes (S) qui représentent 36,27% sont plus importantes dans le site. Les résultats de cette étude sont très importants et devraient permettre aux structures spécialiser dans l’exploitation minière au niveau de la commune de Sabodola voire la région de Kédougou d’avoir une situation de référence dans leurs activités de repeuplement des zones déjà exploitées.

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