Caractéristiques de la pisciculture rurale en étang dans la réserve de biosphère de Yangambi en RD Congo

Auteurs-es

  • Faustin LOKINDA 1Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d’Aquaculture et Gestion de la biodiversité, Kisangani, R.D. Congo
  • Norbert LITEMANDIA Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d’Agroécologie et Ingénierie de l’Environnement, Kisangani, R.D. Congo
  • Aimé WAWANA Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d'Agroécologie et Ingénierie de l'Environnement, Kisangani, R.D. Congo
  • John MBELI Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d’Agroécologie et Ingénierie de l’Environnement, Kisangani, R.D. Congo
  • Aimé MOTONDO Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d'Agroécologie et Ingénierie de l'Environnement, Kisangani, R.D. Congo
  • Sylvain ALONGO Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Laboratoire d’Agroécologie et Ingénierie de l’Environnement, Kisangani, R.D. Congo

Résumé

Ce travail étudie les caractéristiques de la pisciculture rurale en étang dans la Réserve de Biosphère de Yangambi en RD Congo. De façon spécifique, l’étude vise à analyser les facteurs socio-économiques des pisciculteurs et les facteurs techniques de la pisciculture en vue de ressortir les principales contraintes au développement de cette activité alternative à la déforestation et à la lutte contre pauvreté en milieu rural. Des enquêtes structurées et semi-structurées ont été menées auprès de 146 pisciculteurs entre mai 2015 et novembre 2016. Les résultats montrent que les pisciculteurs sont tous de sexe masculin (100 %), sont en majorité des agriculteurs (65,1 %), âgé en moyenne de 41 ans. Ils sont pour la plupart mariés (89,0 %) et ont en moyenne 8 enfants par ménage. Ils ont un taux d’alphabétisation très élevé (90,4 %), mais sans formation professionnelle (54,8 %) spécifique en pisciculture. Les caractéristiques techniques des étangs sont encourageantes, ils sont en majorité (67,1 %) creusés sur les sols à texture argileuse et alimentés par eau de source la plus proche (45,2 %) et de rivière adjacente (34,9 %) à débit régulier. Cependant, les poissons sont peu nourris en sous-produits agricoles (32,9 %) mais en fertilisants naturels (43,2 %). L’espèce Oreochromis niloticus (55,5 %) est la plus élevée selon le cycle très variable (6 mois à plus d’une année). Les pisciculteurs emploient une main d’œuvre familiale et un équipement de la pisciculture de subsistance. Les poissons sont commercialisés à des prix non concurrentiels à cause de la distance qui sépare les lieux de production et les marchés locaux. Les principales contraintes au développement de la pisciculture sont, par ordre d’importance: le non accès au crédit, le manque de personnel qualifié pour assurer l’encadrement technique, le manque d’alevins de qualité, le manque d’appui technique et financier ainsi que le problème de crue qui détruit les digues en terre.

Mots-clés: Pisciculture rurale, facteurs socio-économiques, facteurs techniques, réserve de biosphère, Yangambi, RD Congo.

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Publié-e

19-09-2017

Numéro

Rubrique

Pêche et Halieutique