Fixation symbiotique et nutrition azotée du haricot filet (Phaseolus vulgaris L.) conduit en plein-champ

Auteurs-es

  • Ahmed SKIREDJ Département d'Horticulture, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II BP 6202-Instituts, 10 101 Rabat, Maroc
  • Andrée BOUNIOLS Institut National de la Recherche Agronomique d'Auzeville (France)

Résumé

La nutrition azotée de différents cultivars de haricot vert a été étudiée en conditions de plein-champ. La variété Aiguillon, plus performante que Royalnel, a mieux répondu à l'inoculation et aux apports de N-combiné. L'inoculation par la souche CIAT 57 a amélioré les biomasses non commercialisables et utiles, la nodulation, la composition azotée etlafixation symbiotique des plantes. Celle-ci a atteint 38 à 49 unités N 2 respectivement pour Royalnel et Aiguillon. Les apports d'azote de démarrage (10 unités (U) au stade 10 jours après levée (JAL)) et post-floral (30 U au stade 60 JAL) ont améliorée la nodulation. Par contre, elle a été inhibée par l'apport de 30 U en début floraison (30 JAL). La dose optimale d'azote combiné a été de 60 U, fractionnées en 10, 30 et 20 U respectivement aux stades 10, 60 et 80 JAL. Les fortes doses d'azote ont donné les bons résultats. Les gousses ont exporté 40 à 4 7 % de N total des plantes dont 1/3 a été d'origine symbiotique , les 2 autres tiers étant d'origine minérale. L'apport tardif effectué au stade 80 JAL a donc été bénéfique à la production des gousses.

Mots clés: Phaseolus vulgaris L.-Azote (N-combiné) - Fixation symbiotique - Plein-champ

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Publié-e

10-12-2005

Numéro

Rubrique

Production Végétale et Environnement