Résumé

Les interdits, totems et raisons sur la consommation ou non des silures sont peu connus en Côte d’Ivoire. Cette étude, analyse les antécédents, problèmes, difficultés, interdits, tabous, totems, allergies et maladies associés aux silures des populations autochtones. Une enquête sur la consommation de poissons silure a été réalisée d’avril à juin 2022 auprès de 557 ivoiriens actifs. Les difficultés de consommation de silure sont enregistrées dans les 14 districts, 33 régions, 4 groupes ethniques et 26 ethnies. Les silures sont adorés, sacrés et ou craints. Les antécédents de maladies d’une durée de 1 à 30 jours ont été rapportés. Cependant, les silures sont consommés à 63,2 % des 557 personnes enquêtées et à plus de 50 % des populations dans la majorité des régions et groupes ethniques. Les totems et interdits sur le silure sont étendus à toutes les régions et la fréquence de consommation varie dans les localités d’une même région et d’une région à une autre. Le niveau de consommation de silure est en faveur de son élevage. L’étude de la qualité sanitaire des silures permettra de comprendre les allergies et maladies associées à sa consommation et d’identifier les conditions d’élimination des risques.


Mots clés : Poisson, Côte d’Ivoire, Consommation, Maladies, Autosuffisance