Inventaire et caractérisation des champignons associés au dessèchement des citrus au Burkina Faso

Auteurs-es

  • Oumarou Z. DIANDA Laboratoire de Bactériologie, Institut de l'Environnement et de la Recherche Agricoles, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Station de Faroko-Bâ, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
  • Oumarou TRAORE Département Substances Naturelles, Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Direction Régionale de l'Ouest, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
  • Cyrille T. ZOMBRE Laboratoire de Bactériologie, Institut de l'Environnement et de la Recherche Agricoles, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Station de Faroko-Bâ, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
  • Issa WONNI Laboratoire de Bactériologie, Institut de l'Environnement et de la Recherche Agricoles, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Station de Faroko-Bâ, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

DOI :

https://doi.org/10.5281/zenodo.10435956

Mots-clés :

Dessèchement, Citrus , Champignons, Colletotrichum, Burkina Faso

Résumé

Au Burkina Faso, le dessèchement est l’une des contraintes de production des citrus. Cette étude fait le diagnostic de la maladie dans les grandes zones de production. Ainsi, l’incidence et la sévérité ont été évaluées dans le Kénédougou et la Comoé. Un inventaire des espèces fongiques a été réalisé à partir des organes malades. Une caractérisation morphologique et pathogénique a été réalisée à partir de dix isolats de l’espèce majoritaire. L’incidence moyenne de la maladie varie entre 85,0 et 94,7 % dans les deux provinces. Le plus fort indice de sévérité a été enregistré à Toumousseni (92,8 %) et la plus faible à Kartasso (33,6 %). Six (06) espèces fongiques (Colletotrichum sp, Lasiodiplodia sp, Fusarium sp, Pestalotiopsis sp, Aspergillus sp et Botrytis sp) ont été inventoriées. Dix souches de Colletotrichum sp ont présenté des caractéristiques morphologiques quasi similaire à l’espèce Colletotrichum gloeosporioides. Ensuite, les inoculations in vitro sur les feuilles et in vivo sur des plants ont révélé une variabilité de la pathogénicité. Ainsi, KciCo9, CciCo4, KciCo15 ont été les plus agressives in vivo. Les lésions induites étaient significativement différentes entre les souches. Au regard de l’importance de la maladie, une caractérisation moléculaire des espèces est nécessaire.

Mots clés: Dessèchement, Citrus, Champignons, Colletotrichum, Burkina Faso

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Publié-e

15-12-2023

Numéro

Rubrique

Production Végétale et Environnement

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